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Une population nombreuse encore pauvre.  

Les immigrés sont extrêmement présents à Kuala Lumpur. Exceptés les expatriés ayant des revenus élevés et un fort pouvoir d’achat, la plupart de ces immigrés sont souvent très pauvres. Ils viennent des pays voisins pour trouver du travail et surtout des salaires plus élevés que chez eux. Ceci explique donc la forte présence d'immigrés à Kuala Lumpur souvent en provenance d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan, du Myanmar, d'Indonésie ou des Philippines. N’ayant pas beaucoup de diplômes ou autres certificats reconnus par les autorités malaisiennes pour pouvoir décrocher des emplois avec de bons salaires, la majorité de cette main d’oeuvre va donc s’orienter vers des emplois de personnel de service comme par exemple femme de ménage, garde ou encore emploi dans le BTP. Ces personnes vivent de petits métiers, n’ont donc pas énormément d’argent et vont être contraintes de s’installer dans des quartiers où le prix du logement n’est pas trop élevé.  C’est pour cela que ces individus se regroupent généralement dans les mêmes quartiers, où ils s’entassent nombreux dans des logements plus ou moins corrects afin de réduire le coût de leur loyer et cela dans des quartiers en général éloignés du centre ville pas très bien développés et qui n’ont pas été touchés par l’embourgeoisement de Kuala Lumpur.   

Bien sûr, les Malaisiens ne sont pas tous riches non plus. Beaucoup sont venus travailler à la ville tout en étant des descendants de travailleurs agricoles ou des mines et n’ont pas toujours pu devenir riches. Les malais travaillaient  principalement dans l’agriculture traditionnelle(secteur primaire). Il demeure des malaisiens pauvres malgré des politiques de discrimination positive. En effet, on leur a proposé des emplois dans l’administration publique, dans certaines entreprises (quotas de malais à respecter) mais comme ils n’étaient pas forcément  très instruits, ils occupent des postes à faible responsabilité qui leur permettent néanmoins de vivre un peu mieux qu’au kampung. Pour leur éviter la grande pauvreté, le gouvernement ferme les yeux sur certaines actions illégales telles que certains petits marchés où les commerçants ne sont pas toujours déclarés.

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