Les inégalités socio-spatiales à Kuala-Lumpur

Synthèse personnelle

Cantaloube Achille,

1ES année 2016-2017, LFKL

Thème officiel : Les inégalités

Sujet : les inégalités socio-spatiales à KL 

Problématique : Comment expliquer les inégalités socio-spatiales de Kuala Lumpur ?

 

L’idée de cette problématique nous est venue dès le début et assez rapidement. Notre groupe s’était dirigé tout de suite vers le thème des inégalités dans la ville de Kuala Lumpur mais nous avions une problématique quelque peu différente de notre problématique définitive.

Lorsque je suis arrivé en Malaisie cette année j’étais étonné de voir une ville aussi riche que celle-ci. Mais lorsque je passais par des quartiers plus pauvres et nettement moins bien entretenus que le quartier où j’habite actuellement (Mont Kiara) je me posais souvent cette question : comment cela se fait-il ? C’est donc lorsque l’on a vu que « les inégalités » faisaient partie des thèmes officiels de notre TPE que nous avons donc choisi cette problématique.

Pour tenter de répondre à la problématique nous avons utilisé plusieurs pistes dont certaines nous ont mené nulle part tel que la ségrégation entre les différentes ethnicités. Premièrement nous sommes allés assister à une conférence organisée par l’ambassade française de Kuala Lumpur sur le capitalisme en Malaisie, conférence qui ne nous a pas donné énormément d’informations jugées nécessaires pour notre TPE mais qui a permis de nous guider. Les professeurs encadrants nous ont beaucoup guidés et aidés également pour nos recherches. Nous avons fait énormément de recherches sur internet dont plusieurs se sont avérées êtres inutiles et nous avons utilisé quelques informations provenant du livre « La Malaisie, un modèle de développement souverain» de Elsa Lafaye de Micheaux, une universitaire malaisienne que nous avons rapidement rencontré lors de la conférence. Nous sommes également partis interviewer quelques personnes pour qu’ils nous parlent de leurs conditions de vie comme les deux femmes de ménage philippines.

Nous n’avons pas réellement réparti le travail entre chaque membre du groupe et avons préféré faire chaque grande partie ensemble :  nous rassemblions toutes les recherches que l’on avait faites et rédigions chacun notre sous-partie. Nous partions tous ensemble lorsqu’il fallait assister à la conférence, prendre des photos des différents quartiers de Kuala Lumpur ou encore interviewer les différentes personnes.

Les difficultés principales que notre groupe a rencontrées étaient de trouver des informations pertinentes qui étaient en lien ou répondaient directement à notre problématique : les informations sur la Malaisie et ses inégalités sont assez facilement accessibles, celles sur Kuala Lumpur sont beaucoup plus difficiles d’accès. De plus, nous devions passer par une phase très descriptive afin de pouvoir répondre vraiment à la problématique et nous avions parfois eu peur de ne pas trouver vraiment les réponses.  Surtout l’organisation des idées a souvent été revue au fur et à mesure de nos découvertes, car celles-ci remettaient parfois en cause nos hypothèses de départ. Aussi avons-nous passé une période de profonds doutes. Pour ces difficultés les professeurs encadrants nous ont beaucoup guidés afin que l’on ne soit pas trop perdu et que l’on ne se décourage pas.

Les moments les plus intéressants de notre TPE sont les excursions hors du lycée où nous sommes partis interviewer des personnes ou bien pour prendre des photos. Premièrement cela m’as permis de découvrir un peu plus Kuala Lumpur et de voir des endroits que je n’avais jamais vus ainsi que de rencontrer des personnes très agréables avec qui nous nous sommes bien entendus comme les femmes de ménages qui se sont avérés être très sympas et très accueillantes. De plus ce TPE m’a appris un petit peu plus comment gérer mon temps et mieux travailler en groupe. J’ai appris également beaucoup de choses sur la ville où je viens d’emménager ce qui est une façon de mieux m’y intégrer, d’y trouver mes repères, de comprendre mieux les rapports sociaux spécifiques à cette ville. 

En conclusion lors de ce TPE nous avons donc pu répondre à notre problématique. La raison des inégalités socio-spatiales à Kuala Lumpur est donc plus économique qu’ethnique. La cause de ces inégalités est donc une inégalité très forte des richesses au sein de la ville qui s’explique par une forte concentration des pouvoirs économique financier et politique dans les quartiers des affaires et autres quartiers assez riches et développés alors qu’une bonne partie de la population, ne profite pas encore assez des fruits de la croissance malaisienne et vit encore dans la précarité et la pauvreté.  La gentrification à l’œuvre aujourd’hui risque de repousser toujours plus loin du centre les zones d’habitations populaires.